Méaudre mai 2008

 

Le jour « J » est arrivé.
Éloïse se marie, Cendrillon devient princesse, la citrouille carrosse.
Le tableau a été soigneusement dessiné, tout au long de l'année qui vient de s'écouler.

Éloïse doit prendre acte de l'amour l'unissant à cet être, d'où découlera un bonheur infini.

Mais, Éloïse navigue, divague, s'évade. Ses réflexions l'embarquent du mariage à l'existence, la naissance, l'absence…
 

 
Du mariage à l’existence, la naissance, l’absence, Éloïse navigue, divague, s’évade…
 
« Infernale matinée, du plan de table aux clefs, Plan de table ou comment accorder d’ancestrales discordes familiales, Vaste casse-tête, agencement primordial pour le bon déroulement du cérémonial, J’avais gardé le meilleur pour la fin, les petits mariés sur la pièce montée. […]
 
En ce jour si méticuleusement organisé, verrouillé, tout remonte à la surface. Jamais je n’aurais imaginé. Dans ces circonstances, où le « oui » était de convenance, Oui, je te prends pour époux. Oui, je te garde et te donnerai un amour maternel, inconditionnel. […]
 
Une pluie battante s’abattait. L’arche prenait l’eau, sombrait. À son bord, seul rescapé, Noé. Grand malin, te voilà bien avancé, seul pour sauver l’espèce ! Je bois la tasse... Chérie ? Ma chère. Ma chair, ma chair imprégnée, Chèrement payée la perfection, Désincarnée. »
 
 

Jeu : Laura Tirandaz
Mise en scène : Fabien Palin
Dramaturgie & écriture : Lucie Pingréonn
Costumes : Cédric Marchal
Univers scénographique : Vincent Guyot, Érick Priano
Création graphique : Christian Bardin