Tout commence au sein du collectif Tao arts vivants, formé avec Fabien Palin -metteur en scène- et Érick Priano -scénographe-, avec « alfred » en 2002, première co-écriture de texte [5 représentations en 2003 à Grenoble]. Puis, vient « boiteux », texte court qui évoque une traversée d’instants de vie, de blessures en découvertes intimes [3 représentations en 2005 à Grenoble]. Ensuite, « Mise à nu », du mariage à l’existence, la naissance, l’absence, Éloïse navigue, divague, s’évade [3 représentations en 2008 dans le Vercors].

À travers une écriture poétique, je cherche à retranscrire des sensations épidermiques. Je choisis le corps et ses manifestations, comme révélateur de l’enfermement.

Une première ébauche a pris la forme d’une projection mots, image & son [festival Playbox en 2012 à Lyon], « Lingerie fine ». Avec « Lingerie fine » [installation, Lyon, 2012] et « Éléonie » [projet de livre, Thiers, 2014] une recherche personnelle, questionnant le féminin, se concrétise.

Les rencontres On n'arrive pas les mains vides ont donné lieu à l’écriture d’un texte de forme libre, intégrant des éléments imposés, écrit en six heures, et la lecture de textes, au petit matin chez l’habitant [2009 et 2010 en Oisans].

À mesure que se créent les textes, les lectures, les rencontres et collaborations avec d’autres artistes (danse, dessin, son, vidéo), la forme d’une radicalité audacieuse s’affirme et le fond s’affine…

En 2010, la rencontre de Florent Ottello -chorégraphe et danseur- se concrétise par des textes et la dramaturgie de créations de danse contemporaine ; Odyssée urbaine#1 [journées du patrimoine en 2011 à Auxerre] et Odyssée urbaine#4 [en 2012 à Sens] par la cie La Galerie, sous la direction artistique de Florent Ottello -chorégraphe et danseur.

En 2015 et 2012, publication dans la revue L’ampoule, par les éditions de l’Abat-Jour.

Depuis 2003, des interventions ponctuelles sont menées en dramaturgie et écriture auprès de différents publics, sous forme d’atelier.